Celle qui aimait interview gleeden

Avez-vous déjà plongé dans les pages d’un récit érotique, ressentant votre curiosité s’éveiller au fur et à mesure que les mots vous emportent ?  Nous avons eu le privilège de discuter avec Léa Celle qui aimait, une autrice érotique passionnée, pour en savoir plus sur son univers envoûtant. Dans cette interview, nous explorons son point de vue unique sur l’érotisme et découvrons les secrets qui donnent vie à ses histoires captivantes. 

 

 Bonjour Léa. Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, m’appelle Léa et je travaille sous le pseudonyme « Celle qui aimait ». J’ai 33 ans, j’habite à la campagne avec mon fiancé, mon bébé et mon chat. Je suis autrice érotique, blogueuse, créatrice de contenu sur Instagram et podcasteuse (et maman). Ça en fait des activités et je peux vous dire que si vous passez quelques jours avec moi, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer.

 

– Pourquoi écris-tu sous un pseudonyme ?

C’est un choix de départ, une envie de préserver ma vie privée, ma vie de famille et me protéger. Les réseaux sociaux sont géniaux, mais parfois cruels. Aussi j’aime cultiver le mystère et comme mon contenu est dans l’univers érotique, c’est important de laisser place à l’imaginaire.

 

– Quand as-tu commencé à écrire ?

J’ai commencé à écrire il y plus de 3 ans. C’est quelque chose qui trottait dans ma tête depuis de nombreuses années, mais je ne savais pas comment aborder cette envie. Je ne savais pas quoi écrire.

Celle qui aimait

– Comment es-tu devenue autrice érotique ?

C’est en lisant un texte érotique quelques mois avant mes 30 ans que j’ai eu le déclic. J’ai adoré l’effet que cela m’a procuré. Mon désir d’écrire associé à la découverte de la littérature érotique a fait naitre l’évidence : c’est ça que je vais faire ! J’ai commencé sur Instagram, ma communauté a grandi très vite, j’ai ensuite ouvert mon blog, puis écrit mes livres… Tout s’enchaîne à une vitesse folle et encore aujourd’hui je ne réalise pas ce succès et il y a tellement de beaux projets à venir.

 

– D’où te vient l’inspiration ?

Mon inspiration me vient principalement de mon imagination. Mais avant cela je me gorge de nombreuses références érotiques, des films, des livres, des photos, des œuvres d’art, des rencontres, des discussions… Tout peut être propice à faire naître une idée, un désir, une histoire.

 

– Pourquoi t’es-tu intéressée aux mondes de la sexualité et de l’érotisme ?

J’ai toujours adoré m’intéresser à tout ce qui touche à la sexualité. Une appétence si forte que je suis la fameuse copine « qui parle tout le temps de cul ». C’est incroyable que cela fasse partie de ma vie professionnelle maintenant, passionnée d’écriture et de sexe j’ai réussi à réunir les deux. Mais attention ce n’est pas toujours facile, parfois la libido s’absente et il est extrêmement difficile pour moi d’écrire dans ces moments-là.

 

– Que serait un monde sexuel « libre et cool » pour toi ?

Je trouve cette question très pertinente et jolie. Certainement un monde où le consentement serait maître. Je rêve d’un monde où le sexe n’est pas tabou, où on s’autorise à  vivre nos envies les plus folles, sans peur de jugements liée au genre, au physique, aux pratiques sexuelles, aux fantasmes… Un monde où tout le monde accepte ses envies et où il est convenu de les vivre.

 

Celle qui aimait érotisme

 

– Sous quels formats sont disponibles tes livres et où les trouver ?

J’ai écrit trois petits livres en auto-édition, ils sont disponibles au format papier. Ce sont des recueils de nouvelles, elles peuvent se lire séparément, mais pour autant elles sont liées les unes aux autres. C’est donc un format hybride, entre la nouvelle et le roman. Pour ceux qui souhaitent les découvrir, ils sont en vente sur mon site internet : www.cellequiaimait.com

 

– Un conseil pour les personnes qui veulent se lancer en tant qu’auteur(e) ?

Le plus dur c’est de se lancer. Donc dans un premier temps je dirais d’oser, de ne pas avoir peur, de ne pas se mettre de pression, de ne pas chercher un résultat impeccable. L’écriture est faite d’essai/erreur, de doutes, de remise en question… On écrit, on relit, on efface, on écrit, on modifie, on recommence… Il faut l’accepter, sinon cela peut devenir très difficile à vivre et on a vite fait d’abandonner. La persévérance est une des qualités les plus importantes dans ce métier.

 

– Un mot pour la fin ?

Si vous n’avez jamais lu de récit érotique, je vous conseille d’essayer, et d’être à l’écoute des réactions de votre corps. Cela ne peut pas plaire à tout le monde, c’est évident, mais vous pourriez être surpris de l’effet que ça peut vous faire. Comme j’aime le dire, pour moi la littérature érotique est un voyage rempli de découvertes où l’on voit naître en soi des désirs insoupçonnés.

 

Pour explorer l’univers de Léa, Celle qui aimait, retrouvez-la sur :