récit érotique

La Voyageuse

C’était au mois de juillet. Elle venait de partir de chez elle, direction : chez lui ! Deux petites heures de route, toute guillerette, au soleil et elle le verrait enfin… Elle venait de lui envoyer un petit texto pour le lui confirmer. Il lui avait répondu « Ok. Bonne route, sois prudente. À tout à l’heure, je t’embrasse tendrement ». Elle avait longtemps hésité à accepter son invitation à venir à sa rencontre, entre méfiance, défiance et la flemme de faire la route. Mais au fil des échanges, de leurs rires, une complicité s’était installée et elle se sentait désormais, fin prête. Elle hésita néanmoins, encore, sur la route. Elle doutait. Elle se demandait si elle faisait bien… Finalement, elle se dit que oui ! Elle s’arrêta un peu pendant le trajet, pour se dégourdir les jambes, aller aux toilettes… Elle repartit et finit par arriver au pied de son immeuble. Elle se gara dans la rue, comme il le lui avait indiqué. Elle l’avertit de son arrivée par SMS. Il lui répondit : « Ok, je t’attends, bisous ». Puis elle se dirigea à pied, vers son immeuble. Arrivée à l’entrée, elle sonna à l’interphone de son appartement. Elle était un peu stressée et finit par entendre sa voix :

– « Oui ? »

– « C’est moi… »

– « Ok, je descends t’ouvrir et porter ta valise. »

– « Pas la peine pour la valise, ne t’embête pas, je l’ai laissée dans le coffre de ma voiture. On ira la chercher après. Ouvre-moi juste, c’est bon, je monte, merci. C’est quel étage et quelle porte déjà ? »

– « Ok, comme tu veux. C’est au premier étage, première porte à droite. »

Il déverrouilla, depuis son appartement, la porte d’entrée du bâtiment. Elle la poussa. Elle alluma ensuite la lumière du hall et de l’escalier. Elle monta les marches de ce dernier. Il l’entendit arriver et lui ouvrit la porte. Ils se voyaient en vrai, enfin. Sourires gênés, mais sourires tout de même. Il lui dit :

– « Bonjour. Vas-y, entre, je t’en prie. »

Elle le salua aussi et entra. Ils étaient très proches l’un de l’autre. Ils se firent la bise. Il referma la porte derrière elle. Il la contempla. Elle était sublime, avec une robe légère, blanche, couleur d’été. De très belles chaussures ouvertes bleues à talon. Son teint et sa peau étaient superbes. Vernis rouge vif, comme il les aimait, aux mains et aux pieds. Des bijoux, des colliers, chaîne de cheville… Elle était définitivement trop sexe ! Il lui dit :

– « Tu es ravissante. »

– « Merci, c’est gentil. », dit-elle à la fois un peu gênée et flattée.

– « Veux-tu des chaussons ? »

– « Non, ça va, merci. Je vais me mettre pieds nus. »

Cette simple phrase, prononcée dans sa bouche, alluma le cerveau de monsieur…

– « Très bien. Tu veux boire quelque chose ? »

– « Oh oui, je meurs de soif, merci. De l’eau s’il te plaît, ça me ferait du bien. »

– « Ok, je t’amène ça tout de suite. Vas-y, entre, je t’en prie. Tu peux t’installer confortablement dans le canapé, je te donne ton verre dans la foulée. »

Il alla en direction de la cuisine, qui faisait face à l’entrée, pour lui préparer son verre. Elle, de son côté, se déchaussa. Il n’en perdit pas une miette… Puis, elle alla s’asseoir dans le canapé du salon. Monsieur avait une cuisine américaine, qui par définition, communiquait avec le salon. Il la regarda discrètement rejoindre le canapé, nus pieds. Au contact du sol, ses petits pieds faisaient un bruit exquis et délicat, qu’il aimait beaucoup. Une fois installée dans le canapé, dans une position lascive, elle l’observa aussi, s’affairant à lui préparer son verre. Elle le trouvait charmant… Il revint vers elle, avec son verre à la main. Il se présenta debout devant elle et lui dit, en lui tendant son verre :

– « Tiens, voilà. »

– « Merci. »

Elle prit et but le verre.

– « Tu en veux un autre ? »

– « Oui s’il te plaît. »

Il lui remplit une nouvelle fois son verre et le lui redonna.

– « Tiens. »

– « Merci. »

Elle but de nouveau et lui redonna le verre en le remerciant. Il posa alors le verre sur la table du salon. Elle lui demanda :

– « Où sont les toilettes, s’il te plaît ? »

– « Au fond du couloir, là, sur ta droite. »

Elle alla aux toilettes. De son côté, il se servit lui aussi un verre d’eau, qu’il but dans la foulée. Il mit un peu de musique sur sa tablette et s’installa dans le canapé. Elle réapparu et vint s’asseoir près de lui. Il lui demanda :

– « Ça a été la route, tu n’as pas trop galéré ? Tu as trouvé facilement ici ? »

– « Oui, ça va, tout s’est bien passé. »

– « Très bien. Je te fais visiter ? »

– « Oui, avec plaisir. »

Il lui fit alors le tour du propriétaire et ils revinrent dans le canapé, dans le salon, côte à côte. Elle lui dit :

– « C’est joli chez toi. » Il sourit et dit simplement :

– « Merci. » Le regard de monsieur se planta alors dans celui de madame. Elle devinait bien le feu du désir qui brûlait derrière ses pupilles masculines. Elle lui tint tête, levant même un peu le menton, comme pour le défier, tout en le dévisageant et lui dit :

– « Tiens, si on allait se balader ? » À ces mots, il tomba intérieurement en déconfiture et essaya de le cacher, en restant stoïque. Il n’avait nulle envie de balade à cet instant précis. Il l’aurait mangée toute crue s’il pouvait ! Elle n’en était pas dupe et s’en amusa intérieurement. Il répondit :

– « Oui, si tu veux bien sûr, avec plaisir, mais tu n’es pas trop fatiguée ? »

– « Oh non, ça va, tu sais, je suis restée assise pendant tout le chemin. J’ai envie de me dégourdir un peu les jambes maintenant et de découvrir ton coin. » À ces mots, le regard de monsieur se porta sur les jambes et pieds nus de madame… Elle le remarqua. Cela lui plut, mais elle ne dit rien. Il lui dit alors, en la regardant droit dans les yeux, avec un air amusé :

– « Si tu veux te dégourdir les jambes, je connais un autre moyen. »

Elle sourit, se leva et lui dit :

– « On y va ? » Encore assis, il lui répondit en souriant tout autant :

– « C’est parti ! » Ils se préparèrent alors à sortir. Il arrêta sa tablette. Il se chaussa et l’observa remettre avec finesse et élégance ses magnifiques chaussures bleues… Il en eut un léger début d’érection. Ils sortirent enfin. Le temps était agréable. Ils marchèrent une bonne heure, tout doucement. Il lui montra quelques commerces çà et là et ils bifurquèrent dans les rues pavillonnaires, très calmes. Parfaites pour échanger et discuter. Ils parlèrent du voyage de madame pour venir à lui, de chez lui, sa ville… Ils parlèrent aussi de leurs échanges passés, parfois coquins. Cela les émoustilla. Il lui dit alors, un brin moqueur :

– « Tu es sûre que tu ne voulais pas que je te dégourdisse les jambes, d’une autre manière ? »

Elle lui répondit en souriant :

– « T’es bien un homme, pfff. Ton sexe est plus fort que ton cerveau… »

– « Qu’est-ce qui te dit que je parlais de relation sexuelle ? »

– « Arrête ton char… »

À ces mots, il lui répondit en lui faisant un clin d’oeil :

– « Mais non, je t’assure. Je faisais référence au fait de te masser les jambes, en tout bien tout honneur. »

– « Ah oui ? Ça n’aurait pas dérapé ? », lui demanda-t-elle, un brin moqueuse et friponne. Il se mit à sourire et lui répondit, d’un air goguenard :

– « Ah, peut-être oui, peut-être… » Au bout de cette heure de marche, ils revinrent dans l’appartement, après avoir récupéré la valise de madame dans sa voiture. Monsieur, qui porta la valise, la posa à l’entrée, à la demande de madame, qui lui dit qu’elle s’en occuperait plus tard. Ils se déchaussèrent alors. De nouveau, la voir se déchausser l’excita énormément… Ils allèrent se laver les mains. Ils se retrouvèrent dans le salon. Il lui demanda si elle voulait boire quelque chose. Elle lui dit :

– « Oui, de l’alcool s’il te plaît. Qu’est-ce que tu as comme apéritifs ? »

– « Martini rouge, porto blanc/rouge, Baileys, whisky, Malibu, rhum, troussepinette, etc. »

– « Troussepinette ? C’est quoi qu’est-ce ?! » Ils rirent. Il répondit, en prenant un faux air sérieux :

– « C’est un vin aromatisé, à base de pousses de prunelier ou d’aubépine, que l’on trouve en Vendée, Touraine, Poitou, Charente, etc. Ça se boit frais. C’est délicieux. Personnellement, je l’ai découvert sur l’île de Ré. Magnifique île. »

– « Ok. Je vais te faire confiance alors. Un verre de « troussepinette » donc s’il te plaît ! »

Ils sourirent.

– « Ok. Tu ne vas pas le regretter, crois-moi. J’ai une bouteille déjà au frigo mais je te conseille un ou deux glaçons quand-même. Tu veux ? »

– « Oui, ok. Un, ça me suffira. »

– « Ok. »

Il prépara alors son verre, consciencieusement. Pendant ce temps, elle le regarda dans une pose lascive, depuis le canapé. Lui, vit son manège, mais ne dit rien. Pendant qu’il lui préparait son verre, il dit :

– « Je vais me servir un Martini rouge, moi. »

Elle fit :

– « Hum hum… »

Il la regarda alors. Son regard se figea. Il la trouvait si belle, si féminine, installée ainsi, dans son canapé. Elle le regarda aussi, d’un air polisson. Il finit de préparer le verre de la belle et enchaîna sur le sien. Une fois prêt, il revint auprès d’elle. Il lui tendit son verre et s’assit à côté d’elle. Ils trinquèrent et burent une gorgée en se regardant dans les yeux. Il lui demanda :

– « Alors, cette troussepinette, comment tu trouves ? »

– « Oui, oui… tu ne m’as pas menti, ni me l’as survendue. C’est très bon. Mais quel drôle de nom quand- même ! »

Ils rirent. Il dit :

– « C’est vrai. Il faut croire qu’ils ont le sang chaud dans ces coins là-bas, où on la confectionne cette troussepinette ! »

– « Oui visiblement. » Ils s’échangèrent un sourire coquin et elle ajouta, d’une voix sensuelle :

– « Et est-ce que la troussepinette, ça peut donner des envies à ces messieurs, de « trousser » les dames, avec leur « pine » ou leur « pinette » ?

À ces mots, ils explosèrent de rire… Il répondit :

– « Excellente question ! C’est dommage que je n’en ai point bu à l’instant, sinon, nous aurions sans doute eu la réponse. »

– « Tu ne veux pas en boire ? Pour voir ? »

– « Attends, je n’ai pas fini mon verre ! »

Il ajouta :

– « Tu sais, avec toi, que j’ai ou non bu de la troussepinette, ma « pinette » sera toujours désireuse de toi… »

– « Ah oui ? Comment se… « fesses » (fait-ce) ?

Il la regarda et sourit… Il lui répondit :

– « Tout simplement parce que tu es très belle. Comme là, maintenant, sous mes yeux. »

– « Merci », dit-elle honorée et rougissant très légèrement. Elle passa alors, avec grâce, une main dans ses cheveux, comme pour se recoiffer. Il trouva le geste magnifique. Il la trouvait magnifique de toute façon et elle l’était. Il but ensuite deux autres gorgées en la fixant comme un animal. Elle le fixait de la même manière, à ceci près qu’elle but son verre cul sec… Il se leva, prit le verre de madame dans sa main et le posa sur la table du salon. Il se tint ensuite debout, face à elle. Elle le regardait d’un air coquin. Il finit de boire son verre, cul sec également. Il posa son verre sur la table. Il revint s’asseoir à côté d’elle. Il lui demanda :

– « Tu veux boire autre chose ? »

– « Non, merci. Et toi, pas de troussepinette, alors ? »

– « Pas besoin… » Il s’approcha alors d’elle. Il déposa un doux baiser délicat sur ses lèvres. Il se recula… Ils se regardèrent. Ils finirent par s’enlacer et s’embrasser plus fougueusement cette fois. Leurs langues s’entremêlèrent, dans un va-et-vient charnel intense… Elle l’allongea sur le canapé et vint au-dessus de lui. Ils s’embrassèrent goulûment. Il passa ses mains dans ses cheveux, dans son dos, sur ses fesses. Ils sentaient leurs souffles sur leurs peaux. Ils étaient très excités. Elle frotta son sexe contre le sien. Il était déjà en érection. Il lui dit :

– « Tu veux qu’on aille dans ma chambre ? »

– « Oui. »

Elle se mit alors debout, lui aussi. Il lui prit la main et tous deux allèrent dans la chambre. Une fois dans la pièce, au pied du lit, il l’enlaça et l’embrassa tendrement. D’abord sur la bouche… puis dans le cou. Naturellement, ils s’installèrent ensuite sur le lit. Allongés tous les deux, côte à côte. Ils s’embrassèrent et se caressèrent de partout… Il finit par lui soulever, puis retirer sa jolie robe. Ses dessous féminins étaient de couleur noire, en dentelle. Il parcourait ses courbes du bout de ses doigts, tout en humant de temps en temps, l’odeur de sa peau, brunie par le soleil… Il lui dit :

– « Ta peau est si douce… tu sens si bon… »

À son tour, elle lui retira son t-shirt. Il vint alors sur elle, elle écarta un peu ses jambes. Ventre à ventre, peau contre peau, il déposa de tendres baisers passionnés sur sa bouche, ses joues, son cou, son décolleté… Elle sentait son sexe d’homme, tout dur, sous son pantalon, se frotter à sa vulve, de femme, sous son string… Il lui retira alors son soutien-gorge. Il embrassa tendrement ses seins. Ils étaient énormes et « goûtus ». Il les léchait à n’en plus finir. Il s’attardait sur ses gros tétons. Ils étaient gonflés par le désir qu’elle ressentait pour lui et par le plaisir qu’il lui procurait… Il passa alors sa langue sur toute la surface de ses seins. Elle le rendait fou quand sa langue masculine la rendait folle. Il descendit un peu ensuite, le long de son corps. Il déposa de doux baisers sur son ventre. Puis il se redressa et retira son pantalon et ses chaussettes. Il resta encore pour l’instant en dessous. Il lui fit légèrement soulever ses fesses et retira son string. Elle était alors totalement nue, offerte à lui, uniquement habillée de ses bijoux, boucles d’oreille, bagues, bracelets, colliers et chaîne de cheville… Il lui écarta alors un peu plus les jambes et se positionna, visage face à son vagin. Il commença par lui donner de petits coups de langue, comme un petit chaton, tout beau, tout mignon, qui boirait son petit lait… Il prit son temps et s’attarda bien sur son petit clitoris. Il lui lécha aussi abondamment les lèvres. Les grandes comme les petites. Il se régalait. Elle commença à gémir et caressant la tête de son bellâtre, passa sa main et ses ongles dans son cuir chevelu, ce qui ne manqua pas d’électriser monsieur… Tout en continuant à lui lécher le sexe, toujours en s’attardant bien sur son clitoris, il lui y mit un petit doigt, un seul, qu’il faisait entrer et sortir tout doucement de sa fleur… Elle mouillait à n’en plus finir. Elle se mordait les lèvres. Avec son autre main, libre, monsieur attrapa un des seins de madame, tout en continuant à la lécher et à la doigter. Puis il malaxa ses seins, passant de l’un à l’autre, comme un vilain petit coquin, faisant rouler ses doigts sur ses gros tétons, prêts à exploser. Puis il inséra ses doigts dans la bouche de la belle, de sorte qu’elle les lui lèche, telle une catin… Le cunnilingus pratiqué par monsieur la rendait folle. Elle prenait beaucoup de plaisir et entre deux léchages des doigts de monsieur, par elle, cette dernière émettait des :

– « Oh oui, continue… vas-y, lèche-moi, c’est bon… »

Il lui demanda :

– « Tu aimes, hein ? C’est bon, n’est-ce pas ? » Elle lui répondit d’une petite voix fragile, mais pleine de désir :

– « Oui… » D’un doigt dans son vagin, il passa à deux doigts et accéléra la cadence. Sa langue sur son clitoris, ses doigts en elle, sa main sur ses seins, elle n’en pouvait plus. Elle dit alors :

– « Je vais jouir… je vais jouir… »

– « Oui, ma chérie, vas-y, donne-toi à moi, oublie-toi, jouis sur mon visage, sur ma langue, avec mes doigts… »

À ces mots et ces caresses, elle ne tint plus et finit par jouir avec force… Elle se cambra et tout son corps se contracta. Elle serra sa tête avec ses cuisses. Elle gémit à n’en plus finir. Quant à lui, il émit des râles bestiaux d’excitation, tout en continuant à la lécher et à la caresser avec tact… Puis, il se redressa tout doucement, attrapa le pied droit de la belle et le porta à sa bouche. Il lui lécha alors tous ses doigts de pied, tout en lui serrant fort le pied et en le massant. Il le faisait en la regardant droit dans les yeux. Il la rendait totalement dingue. Elle se sentait belle de partout. Elle ne savait plus où elle était et elle ressentait tout très intensément. Puis il reposa son pied et se mit cette fois, complètement nu. Ils étaient enfin à égalité ! Son sexe était en érection. Elle l’observait avec envie… Il reprit alors son pied droit mais aussi le gauche, appliqua les deux contre sa verge et il se masturba avec tout en regardant madame, droit dans les yeux. Ils étaient très excités. Le sexe de monsieur était tout érigé pour et par elle, nervuré, les veines gonflées de désir… Elle le trouvait appétissant et bien à son goût. Elle lui dit :

– « Viens, donne-le moi, j’ai envie de te prendre en bouche. »

À ces mots, monsieur s’exécuta. Il vint se positionner, son corps en biais au-dessus d’elle, son sexe en érection, au-dessus de sa tête, en appui sur ses bras et ses pieds, comme s’il s’apprêtait à faire des pompes. Elle le prit alors en bouche. Elle le suçait bien. Elle lui avalait sa verge, en passant et repassant sa langue sur son gland. Avec une main, elle appuyait sur ses fesses et avec l’autre, lui malaxait les bourses. Lui, finit progressivement et machinalement par imprimer un va-et-vient dans sa bouche. Il était tout dur de partout, tout contracté. Il lui baisait littéralement la bouche et faisait des :

– « Oh oui, c’est bon… »

La scène était cochonne. Ils aimaient ça tous les deux. Puis, il lui dit :

– « J’ai envie de toi, j’ai envie de te prendre. Je vais mettre une capote. »

Elle arrêta alors la fellation et lui répondit :

– « Oui, viens, j’ai envie aussi. »

Il prit alors un préservatif dans son chevet, qu’il enfila sur son pénis en érection et vint en elle, tout doucement, délicatement, en missionnaire, tout simplement. Sentir leurs peaux ainsi, l’une contre l’autre, les excita énormément. Il exerça alors un va-et-vient dans son vagin, d’abord tout doucement et très lentement, puis progressivement, plus rapidement et avec plus de virilité. Dans le même temps, il lui tenait les poignets au-dessus de sa tête à elle, fermement et ils s’embrassaient copieusement, jusqu’à plus soif, tels des animaux non domestiqués. Leurs langues se baisaient littéralement l’une l’autre, pendant que leurs sexes se faisaient l’amour… Il l’embrassait dans le cou, il le lui léchait aussi. Elle en fondait… Lui, de plus en plus déchaîné, lâcha ses poignets et vint attraper ses fesses. Il les lui écartait bien pendant qu’il lui faisait l’amour… Il lui demanda :

– « Je ne te fais pas mal ? »

Elle lui répondit, de sa voix essoufflée et haletante, sous ses assauts répétés et ses grands coups de rein :

– « Non… continue… »

– « Tu aimes ? »

– « Oui… Oui, vas-y… baise-moi ! »

Ces mots le rendirent fou. Il devint une vraie bête sauvage, assoiffée de sa chair et de son corps. Il la baisa et la baisa encore comme un taureau. Elle criait de plaisir et lui, grognait tel un fauve…

Le va-et-vient était trop intense. Peau contre peau, souffle contre souffle, la langue de monsieur dans le cou de madame, elle dit :

– « Je vais jouir, je vais jouir… je veux que tu jouisses avec moi… »

À ces mots, monsieur devint encore plus fou. Il la baisa dans une furie rageuse. Le plaisir était incommensurable. Il dit :

– « Oh oui, je viens… je vais jouir… je vais jouir… »

Dans un ultime coup de rein et une étreinte étourdissante, ils jouirent tous les deux, de concert, elle pour la deuxième fois. Elle gémit très fort et attrapa monsieur d’une main par les cheveux et de l’autre, lui plaqua ses fesses masculines contre elle, y imprégnant un peu la trace de ses ongles de femme… Elle voulait le sentir en elle, intensément, férocement, bestialement… Quant à lui, il lui étreignait ses fesses et gicla en elle de toute sa puissance… Les râles orgasmiques de monsieur furent ceux d’un animal. Il était tout en sueur, le souffle court, respirant fort. Elle aussi, respirait fort. Elle parcouru, de sa main frêle, si féminine, dans un geste gracieux, le dos humide de son preux chevalier, son mâle à elle… Puis elle le serra très fort dans ses bras… Il l’embrassa partout. Sur le visage, la bouche, le cou, les seins… C’était divin. Il se retira tout doucement, puis enleva le préservatif. Il s’allongea à côté d’elle. Il la prit dans ses bras, elle se blottit contre lui. Ils s’embrassèrent et se câlinèrent tendrement. Elle lui dit, encore essoufflée, dans une voix chuchotante :

– « C’était trop bon… Après, je veux que tu me prennes en levrette… » Lui, reprenant aussi toujours son souffle, répondit en souriant :

– « Oui Madame. » [Fin]

© -Valmont-, membre de Gleeden

 

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