Je t’imagine à divers moments de ta journée; l’oeil s’allume, le cerveau a des réminiscences de plaisirs passés et déjà le ventre palpite. Au bureau, dans ton canapé, au volant, ton sexe devient brûlant et appelle ta main de façon impérieuse. La situation ne permet pas tout le temps d’en jouir, mais au moins ta main viendra effleurer le tissu de tes pantalons, afin de rentrer en contact avec cet organe bouillonnant.
Mais parfois la situation le permet et alors tes doigts peuvent se glisser sur ton ventre. Ils effleurent ton pubis, tendent la peau pour stimuler les chairs, les faire frissonner. Ils s’égarent sur tes cuisses, tu es toute à fleur de peau. Tu rêves qu’une main se pose sur toi, une main autre que la tienne, qu’elle te palpe, te pétrisse, t’empoigne. Tu sens ton sexe commencer à couler, tu le vérifies très vite en apposant ton doigt à l’entrée de ton vagin; il est trempé. Tu aimerais qu’on te lèche, qu’on te fasse jouir de la langue.
Tu veux une bouche, une bouche qui t’embrasse, qui s’enfonce dans la tienne, qui suce ta langue, qui aspire tes tétons, qui engloutisse ton clitoris, une bouche qui te désire et veuille tes orgasmes. Tu grognes de désirs les yeux mi-clos et tu presses la pulpe de ton index contre les grandes lèvres puis contre l’entrée de ton vagin. La pression fait réagir ton point G et ton doigt s’enfonce un peu en toi.
Tu ouvres les yeux, tu regardes ton reflet dans la vitre et tu constates que tu n’es plus seule. Dans le carreau, tu vois mon reflet qui accompagne le tien. Il te tient les mains, t’embrasse les lèvres, les oreilles, te mordille les lobes, le cou. Tu fonds, tu te laisses complètement aller à cette bouche qui te happe de partout. Tu sens tes tétons aspirés, ils en dardent de plus belle. Tu sens ton nombril humide sous les baisers. Tu écartes tes cuisses et ouvre le passage à cette langue que tu convoites. Alors elle te prend, lèvres contre lèvres, langue sur le clitoris, puis tour à tour sur ton anus, le détendant et tournant dessus, puis dans ton vagin, essayant de te lécher de l’intérieur. Tu sens que cette bouche veut te boire, tu aimerais mouiller ce visage, l’abreuver, le détremper. Tu sens ton sexe palpiter, s’embraser et tu jouis, vibrante sur ton canapé.
Tu prends ma tête de tes mains, l’attires à ton visage et m’embrasses, mélangeant nos salives et ta cyprine. Alors tu sens que mon sexe érigé cherche à entrer en contact avec le tien pendant ce baiser. Tu sens mon gland, posé contre tes lèvres, qui frotte à l’entrée de ton vagin. En te tortillant un peu tu parviens à le diriger en toi et de ta main posée sur mes fesses me donnes le rythme des pénétrations. Tu sens ma hampe frotter à l’intérieur de toi, je sens ton excitation couler sur mes testicules et les spasmes de ton vagin sur mon sexe m’indiquent un nouvel orgasme.
Tu te dégages de la position initiale et saisis mon membre de ta main, tu veux le voir jouir. Et tu masturbes d’une main mon phallus tendu d’excitation et de l’autre ton clitoris gonflé. De m’entendre gémir, puis pousser des râles au moment de l’éjaculation te font jouir. Tu reçois l’orgasme en même temps que mon sperme sur le ventre. Tu l’étales sur ta peau et en goûte même un peu en amenant ton doigt à ta bouche.
Tu soupires, tu te sens bien. Tu jette un coup d’oeil à la vitre, dedans mon reflet a disparu. Tu souris face à la force du fantasme et des orgasmes qu’il provoque. Tu continues de te caresser un moment. C’est troublée que tu constates que ta bouche a encore le goût du sperme.
– Par Gentiletcoquin
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