L’histoire de la fellation aurait vite trouvé son « happy ending » quand le cunnilingus a peiné à se faire accepter par les hommes comme par les femmes au cours des siècles. Et pourtant, ces deux pratiques peuvent nous apporter beaucoup de plaisir…
Une soumission de l’homme envers la femme, disait-on du cunnilingus… Une pratique honteuse, disait-on de la fellation… Mais cette vision négative du sexe oral, à l’époque des Romains, ne s’est pas arrêtée là. Dans les années 1950, vous auriez pu fréquenter les hôpitaux psychiatriques pour avoir léché une femme. Un comportement considéré comme pathologique, au même titre que la fellation (et la masturbation).
Heureusement, l’évolution a fait le ménage dans les esprits question sexualité. À tel point que le sexe oral (fellation, cunnilingus ou anulingus) serait considéré comme indispensable dans n’importe quelle relation, selon 72% des femmes et 85% des hommes. Mais pourquoi ?
Selon Freud, il faut considérer ce phénomène de « mettre des choses dans sa bouche » comme une manifestation de notre sexualité, dès nos premiers mois. Il s’agit de la phase orale, celle où nous explorons le monde en le goûtant. Une pratique loin d’être abandonnée dans notre sexualité à travers le sexe oral, en particulier la fellation.
La fellation, un plaisir uniquement masculin ?
Le plaisir de la fellation ne s’écrit pas qu’au masculin ! Il est aussi éprouvé par beaucoup de femmes qui s’adonnent à la pipe. Parmi les 80% des femmes qui la pratiquent, la principale raison évoquée serait de procurer du plaisir à son partenaire. Un moment où l’on prouve son affection pour l’autre, notamment. Certaines femmes usent également de leur bouche pour « prendre le contrôle ». Elles se sentent plus puissantes en voyant leur partenaire soumis et passif.
Le cunnilingus, une pratique autant critiquée qu’appréciée ?
La plupart des hommes et des femmes apprécient particulièrement le cunnilingus, qui consiste à lécher le sexe d’une femme. Cette pratique a néanmoins subi son lot de critiques et de considérations négatives à travers les âges. C’est encore le cas aujourd’hui même si elle semble beaucoup plus acceptée. En effet, à force d’assimiler les adjectifs « sale, rabaissant, humiliant » à cette version féminine du sexe oral, nombreuses sont les femmes à l’avoir laissé de côté.
Mais aujourd’hui, cette pratique s’est installée comme une pratique privilégiée sous la couette (et ailleurs). Elle semblerait fortement plaisante pour 85% des femmes et des hommes qui la pratiquent.
Et l’anulingus dans tout ça !
Mais le sexe oral ne s’arrête pas au cunnilingus ou à la fellation ! L’anulingus, le baiser de la « feuille de rose », bien qu’il demeure moins populaire peut aussi être très apprécié des hommes comme des femmes. Et il a le mérite d’être équivalent pour les deux sexes… c’est-à-dire nécessiter une hygiène irréprochable, et une ouverture d’esprit certaine !
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