pissenlit

A l’occasion de notre grand concours de récits érotiques organisé en collaboration avec le Salon de la Littérature Erotique, nous partageons avec vous les 5 textes finalistes qui ont été exposés sur notre stand pendant l’évènement. Les visiteurs du salon ont eu l’opportunité de voter pour leur récit favori et ainsi d’élire le texte gagnant « C’est un jeu »

Avec 14% des votes, « Le pissenlit » est arrivé quatrième ex-aequo avec « L’envie d’ailleurs ». Bravo à son auteur qui préfère rester anonyme pour ce récit envoutant.

Le pissenlit

Le bar est vide à l’exception d’une serveuse derrière le comptoir qui semble s’ennuyer ferme. Je suis nerveux, impatient de rencontrer cette femme avec qui je n’ai échangé que quelques messages et vu que quelques photos anonymes.

D’elle je ne sais rien ou presque. Elle dit avoir 24 ans, presque la moitié de mon âge, être étudiante, et aimer le sexe sous toutes ses formes. Tout cela pour quelques euros. De l’argent, j’en ai – du sexe moins. J’ai donc décidé de tenter ma chance.

Une femme rentre dans le bar. Elle regarde autour d’elle, hésite, puis s’assied en face de moi. Elle me sourit. Elle est belle avec de jolies fossettes au bord des lèvres. Lèvres que je m’imagine déjà gouter. On discute, elle prend un verre et bientôt prononce la phrase attendue : « On monte ? ».

La décoration de la chambre est un peu désuète mais je le remarque à peine. Je me déshabille un peu hésitant alors qu’elle s’effeuille avec élégance en envoyant valser ces vêtements aux quatre coins de la chambre. On se dirige, nus, vers la grande douche italienne et je peux enfin admirer son corps alors que l’eau nous échauffe les sens.

Si c’est son sourire qui m’a séduit au bar, son corps finit de me conquérir. Elle n’est pas très grande, probablement 1m60 au plus, mais elle a un corps mince et sculpté avec des seins fiers aux tétons percés. Et entre ces deux globes magnifiques, trône un pissenlit dessiné à l’encre noire sur sa peau blanche.

Je ne résiste plus et mes mains frôlent son corps, ses fesses, ses seins, puis remontent vers son visage pour attirer ses lèvres vers les miennes. Elle m’embrasse. D’abord doucement, comme pour ne pas me faire fuir, puis plus passionnément comme si elle m’aimait vraiment.

Elle se retourne et profite de l’eau qui glisse entre nos corps pour frotter son dos sur mon torse et ses fesses sur mon sexe. C’est bon et je suis déjà tendu à en craquer. Mais, sentant mon excitation, elle ne s’arrête pas là. Lentement elle s’agenouille en face de moi, l’eau lui coule sur les cheveux et le visage la rendant encore plus belle et désirable. Elle s’empare de mon sexe dur, le caresse, l’embrasse et le glisse dans sa bouche. Elle me regarde dans les yeux tout en me suçant doucement, comme pour me mettre au défi de ne pas craquer sous la torture de ses lèvres et de sa langue.

Je ne craque pas. Après quelques minutes je l’emmène dans la chambre et la couche sur le lit. Je suis de ma langue le contour de son tatouage et descends lentement des racines du pissenlit vers son sexe. Ma langue s’affole et joue avec son clitoris tandis qu’elle gémit. Les rôles sont inversés, c’est moi maintenant qui veut la faire craquer.

Mais elle reprend le dessus dans notre corps-à-corps et s’empale sur mon sexe toujours dressé. Elle bouge vite et fort. Elle me demande de lui tenir la taille avec force. Elle se laisse aller et jouit sur moi dans un râle alors que moi, hypnotisé par la fleur entre ses seins, je me perds dans un orgasme sans fin.

Elle se lève, se rhabille, m’embrasse puis s’empare de l’enveloppe posée sur la table de chevet. Un dernier regard et elle sort de la chambre. Dorénavant, mon jardin secret sera parsemé de pissenlits…

Découvrez le texte gagnant et les autres textes finalistes :

Pénurie des sens
L’envie d’ailleurs
Evasion tropicale