vaginisme

Le vaginisme est une pathologie qui touche des milliers de femmes. Ce trouble qui, dans la majorité des cas, a des origines psychologiques n’est pas inguérissable. Car oui, on peut atténuer son vaginisme, voire le faire totalement disparaître.  On vous explique comment…

 

Quand la pénétration fait mal 

Le vaginisme est un trouble sexuel qui désigne une contraction involontaire et inconsciente des muscles du périnée. En clair, les muscles du vagin se resserrent lorsque l’on tente une pénétration. Cette contraction rend tout acte de pénétration impossible ou très douloureux. À cela s’ajoute la frustration émotionnelle dont les victimes de vaginisme peuvent souffrir car elles n’ont absolument aucun contrôle sur leurs muscles.

Heureusement, les personnes touchées par le vaginisme ne sont pas condamnées à vivre avec pour toujours car il existe des solutions pour le soigner.

 

Arrêtez de forcer la pénétration

La première étape pour espérer guérir du vaginisme est d’arrêter de vous forcer à réaliser un acte impliquant une pénétration. Tenter la pénétration alors que c’est douloureux ne peut que vous faire du mal. Pire encore, la douleur ne fait qu’accentuer la peur et le stress, ce qui n’arrangera certainement pas votre situation.

 

Alliez exercices et thérapie

Sortir du vaginisme est un long combat à entamer idéalement avec le suivi d’un sexologue ou d’un gynécologue. Il vous accompagnera dans une thérapie sexo-corporelle alliant rééducation, exercices du plancher pelvien, physiothérapie et accompagnement psychologique. On ne sait pas exactement combien de temps il vous faudra pour guérir puisque chaque femme va évoluer à son rythme en fonction de sa motivation. Petit à petit, au fur et à mesure que la thérapie avance, la confiance grandira. La pénétration qui était jusque-là une source d’angoisse deviendra objet de désir ; signe que le mental est enfin prêt à lâcher prise et surtout à mettre fin à votre vaginisme.

 

Un trouble de plus en plus mis en lumière

Tout comme l’endométriose, le vaginisme et les troubles liés à la sexualité féminine sont de plus en plus mis en lumière. C’est grâce à des mouvements comme #metoo que le vaginisme est de moins en moins invisibilisé. Aujourd’hui, il toucherait jusqu’à 3% de femme en France. Ce chiffre est certainement largement inférieur à la réalité puisque le vaginisme reste un trouble encore méconnu dont de nombreuses femmes n’osent pas parler.

Une chose est sûre : si soigner le vaginisme risque d’être long, sensibiliser à ce sujet et en parler au plus de personnes possibles est déjà un bon début.

 

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