plaisir

Plus le désir est fort, plus le plaisir peut être intense !

Revenons un instant sur cette source de contentement. Le plaisir ne serait autre que cette sensation recherchée car agréable, de courte durée – hélas. Cette sensation fait partie du système de récompense par rétroaction positif. Autrement dit, elle renforce les comportements suivis par un ressenti agréable.

Le plaisir est une drogue (légale !) produite par notre organisme. Ce dernier injecte ponctuellement des shoots de bonheur à petite dose de dopamine (entre autres). Le plaisir sexuel permet d’obtenir des décharges d’hormones dites « hormone du plaisir ». Ce système de récompense et de renforcement positif a trouvé réceptrice en votre serviteuse. Petit conseil d’amie : dans certains cas un orgasme peut soigner une crise de migraine 😉

Il n’y a pas de petit plaisir dans ma vie.

C’est sur cette affirmation que ma vie se construit. Toujours à la recherche de la beauté en toute chose, mon libertinage ne se limite pas à une ouverture sexuelle.

La beauté d’une pie aux reflets azurs. La légèreté d’un papillon aux couleurs époustouflantes. La grâce du chartreux argenté qui se prélasse au soleil d’hiver… Un régal qui vient se heurter à la rétine.

L’inhalation des arômes de café au réveil, boisson que je ne consomme pas, m’assurant la présence de l’être cher dans les parties communes de la maison, est un doux réconfort. L’air sucré des salles obscures rappelant le goût de poudres parfumées pour le corps avec lesquelles  je me suis beaucoup amusée. Tant d’odeurs délicieusement excitantes.

La volupté procurée par des câlins félins à la robe soyeuse, douce et cotonneuse. La chaude enveloppe de l’eau d’un bain. La chaleur d’un souffle caressant la nuque. La peau nous réserve tant d’onctueuses surprises.

La satisfaction me vient tout autant de débats, d’échanges, de discours bienveillants, enthousiastes et érotiques. S’annoncer mutuellement, plongé dans le regard de l’autre, se plaire en sa présence demeure une source de jubilation. Aveux de séduction dont je ne saurais me lasser.

Quel ravissement que d’être abreuvée de caresses verbales, un verre de vin entre les doigts. Verre aux courbes voluptueuses que l’on porte à la bouche, du bout des lèvres. Ces lèvres que l’on effleure de raisins pressés, sucrés, s’écoulant progressivement jusqu’au fond de la gorge.

« Ce jeu là rend fou… »

Aussi, être en déplacement professionnel en charmante compagnie. Essayer d’écrire ces lignes à 00 h 18 tout en étant ralentie par son collègue, divin, jouant une merveilleuse balade sur une guitare aux formes généreuses, avec une voix suage et savoureuse… Voici un de ces moments de plaisir intense et plein de surprise que j’aime découvrir encore et encore…

J’aime être bouleversée de la sorte par tant de douceur et de beauté.

Chaleureusement vôtre,

Edel

 

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