Nicolas, grand fut mon étonnement, quand après m’avoir contactée sur le site et avoir échangé malicieusement, vous m’avez invitée à prendre un café chez vous. Flattée par cette invitation, je décidai d’accepter le jeu de séduction dans lequel nous nous engagions.

Vous aviez allègrement balayé mes arguments sur la grande différence d’âge qui nous sépare et malgré ma réserve, je me rendis à ce rendez-vous avec fébrilité. Je pressentais que vous étiez un homme auquel il serait difficile de résister. Vos écrits, vos mots, vos photos le laissaient présager… J’adore cette image de la petite mouche volant naïvement, qui connait le danger de la proximité de la toile d’araignée, mais s’y précipite irrésistiblement.

Tenue sexy évidemment, petite jupe de cuir noir, bas noirs, talons aiguilles, tee-shirt moulant… J’y allais pourtant déterminée à une entrevue en tout bien tout honneur. « Sois forte, tu vas bien trouver en lui un petit truc déplaisant » – me disais-je… Mais je n’en ai pas décelé. Et je n’ai pas été forte ! J’ai adoré chaque instant passé en votre compagnie. Vous êtes beau, grand, mince, brun, élégamment vêtu. Le physique parfait, à mes yeux. En outre, vous êtes intelligent, fin, plein d’humour, accueillant, chaleureux, charmant. Le gentleman accompli.

Le soleil étant au rendez-vous, nous avons pris le café sur votre balcon. Vous avez remarqué ma nervosité. Je tiraillais régulièrement sur ma petite jupe qui, remontant, laissait apercevoir le haut de mes bas. Vous n’en avez pas perdu votre self-control…! Je me sentais fortement attirée et chamboulée par votre personnalité. Vous n’avez à aucun moment laissé apparaître que vous me trouviez séduisante.

Lorsqu’ après plus d’une heure et demie de discussion anodine, tantôt gaie, tantôt sérieuse, vous avez dit : « Pardon, je n’ai plus qu’un quart d’heure à vous consacrer, mon travail m’attend », j’ai entrevu la fin de ma torture ! Nous sommes rentrés et je vous ai demandé s’il vous plairait de me prendre dans vos bras. Sur votre canapé, nous nous sommes enlacés, embrassés… J’ai su que je n’avais fait qu’attendre ce moment. Le quart d’heure imparti s’est finalement prolongé. La suite m’a confirmé que vous étiez le plus sensuel des hommes, que vos atouts cachés étaient à la hauteur de vos avantages visibles. La sexualité, votre seconde nature ! Vous cumulez, très cher. C’est impardonnable et dangereux. Un bourreau des cœurs fragiles. Vous êtes trop fort pour moi, vous m’effrayez. Je capitule, je renonce à vous.

Je souhaite le meilleur pour vous.
Sincèrement vôtre…

Chocodélice