Lorsque Chuchote-moi, une toute nouvelle plateforme de récits érotiques, organise un concours d’écriture sur le thème de l’infidélité en vacances, ça fait des étincelles ! Leur pari ? Vous faire vibrer tout l’été ! Découvrez tout de suite le 2ème récit gagnant !

« Face à moi » – Hannah Stazya

Il était là, face à moi, comment était-ce possible ? Je me souviens être restée prostrée, là, en plein dans le marché où j’aimais aller durant mes vacances. Lui, mon fantasme interdit, l’objet de mes rêves éveillés, il était là, face à moi. Pendant ces quelques secondes au cours desquelles mon regard ne pouvait ne se détacher du sien, j’avais la sensation que le temps s’était arrêté. Les maraîchers aux voix criardes, les passants pressés d’avancer, les enfants courant çà et là sans écouter les consignes de leurs parents… tout s’était évanoui, tout comme ce sol que je sentais se désagréger sous mes pieds. Il était là, face à moi, et rien d’autre ne comptait…

*****

Quelques mois plus tôt…

Le réveil venait de sonner. Ce réveil que je maudissais rituellement chaque jour et qui n’en finissait pas de sonner pour me rappeler à mes obligations. Le ménage, les enfants, le boulot, rien de bien transcendant. Mariée depuis maintenant 10 ans, trois enfants qui grandissaient de jour en jour et un mari avec qui les choses étaient devenues compliquées…Le brin de folie était parti et, à vrai dire, je me demandais s’il avait même un jour existé. On ne se comprenait pas ou plus et, du haut de mes 40 ans fraîchement acquis, j’aspirais à plus de sensualité. Je le sentais dans chacun de mes rêves, dans chacune de mes pensées, c’était ancré en moi, même si ma raison et mon éducation tentaient vainement d’étouffer ces vilaines pensées. Un soir, tandis que je passais la soirée avec des amies, Sophie m’avait inscrite pour « rigoler » sur l’un de ces sites faisant miroiter amour et ivresse des sens. Ayant bu plus que de raison, j’avais accepté de jouer le jeu. A l’écran, une fenêtre de dialogue s’afficha, provenant d’un certain Richard. Ayant l’alcool farceur, ma timidité estompée fit place à une véritable soif de folie. De fil en aiguille, les dialogues se multipliaient, tant et si bien qu’en fin de soirée, j’avais promis de le recontacter. Au fond de moi, le peu de raison qu’il me restait me rassurait, le lendemain il m’aurait oubliée et moi aussi. Pourtant, le lendemain, tandis que je recouvrais mes esprits, je vis dans ma messagerie l’intitulé d’un e-mail qui accrocha mon regard : « Richard vous a laissé un message… ». J’en eus le souffle coupé, tous ces mots écrits bien légèrement la veille, l’alcool aidant, prenaient des allures catastrophiques. Regardant à droite et à gauche, comme par crainte de la venue soudaine de l’un des membres de la famille, je cliquai enfin sur le message :

« Bonjour Belle d’un soir (Merci Sophie pour le surnom…), j’ai beaucoup aimé notre discussion d’hier et aimerais bien la poursuivre avec toi ».

D’un air totalement désapprobateur, je fermai cette fenêtre de discussion, puis éteignis mon portable, comme si la discussion de la veille allait aussitôt s’effacer. Mais, en pensée, il y avait ce je ne sais quoi qui habitait mon esprit. Le peu que nous avions discuté, quelque chose était passé et ce n’était pas par l’état d’ébriété dans lequel je m’étais allègrement plongé la veille. J’étais, ce matin, totalement sobre, et cette pensée restait bien nette dans mon esprit. Ça me passera, m’étais-je dit bien naïvement à ce moment-là. Mais c’était sans compter la curiosité qu’il avait instillé en quelques heures en moi. J’avais envie d’en savoir plus, de ressentir ce grand frisson qui me manquait tant et puis, il habitait loin, qu’est-ce que je risquais après tout ?

(…)

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