Lorsque les éditions La Musardine ont décidé de consacrer enitèrement leur nouvel ouvrage érotique au thème de l’infidélité, le partenariat avec Gleeden s’est imposé comme une évidence. Découvrez 3 extraits du livre « Osez… 20 histoires d’infidélité » en exclusivité !

Les petits mensonges d’Annie C. – par Viviane Faure

— Tu mouilles autant avec ton mari ?

En d’autres circonstances, la question aurait glacé Anne. Là, elle se contenta de répondre :

— Tais-toi ! Lèche !

Comme si ça ne l’atteignait pas. Elle savait que le garçon essayait de la faire sortir de ses gonds, justement pour qu’elle le traite comme elle venait de le faire. Elle lui passa la main derrière le crâne afin de guider ses gestes. Anne prenait le temps d’apprécier chaque seconde de cette caresse. Elle savait qu’il ne se lasserait pas, qu’il la lécherait jusqu’à ce qu’elle jouisse. Le plaisir affluait par vagues ; elle essaya de le faire durer encore, d’étoiler le moment d’une dose d’éternité. Quand ça explosa enfin, ce fut si fort que ses cris se transformèrent en sanglots…

Le dernier tabou – par Ornella Caldi

Guillaume, le visage crispé par le plaisir inattendu de voir sa femme jouer les chiennes, me saisit les bras, me relève, me tourne face au plan de travail. Là, sans autre forme de procès, il déboutonne mon jean, le fait glisser ainsi que mon string, et, sans prendre la peine de les libérer de mes pieds, il écarte mes fesses et enfonce sa langue entre mes lèvres. La tête renversée sur le bois, les cheveux dans la figure, je me concentre sur la langue de Samuel qui sait si bien embraser mon sexe. Bientôt mon clitoris est si dur que chaque contact est un supplice, et mon entrejambe trempé.

Est-ce mon amant qui salive ou moi qui mouille comme une affamée ? Je ne peux plus tenir, il le sait, alors il laisse une dernière fois sa langue glisser entre mes fesses — mon petit trou rose se crispe à son contact, comme s’il s’étonnait, chaque fois, d’être si outrageusement sensible — et finalement, se retire.

— Dis-moi que tu veux que je te baise.

Je m’entends répondre :

— Oui, baise-moi, maintenant !

L’homme à la chaise – par Rita

Je ne lui laisse pas le temps de la mettre en route. Ma fièvre est trop grande et, possédée par elle, je fais un pas de plus vers lui. Je crois qu’il ne comprend pas tout. Il reste immobile. Mon visage est à quelques centimètres du sien. Il ne recule pas, il ne parle pas, ça m’encourage. Je prends son visage entre mes deux mains, et je l’embrasse. Je ne le fais pas du bout des lèvres comme je l’aurais fait d’habitude. Je l’embrasse goulûment, avec toute ma bouche et toute ma langue. Affamée. Et il ne résiste pas, suit mon élan, se met lui aussi à me dévorer.

Je pousse un soupir de soulagement quand je sens ses mains m’empoigner les fesses. Cela fait des jours que la fièvre monte, que ce fantasme m’habite, que cet homme me hante. Je crois n’avoir jamais embrassé comme cela, avec autant de fougue et d’indécence. Je sens immédiatement que c’est un baiser différent des centaines que j’ai pu donner à mon mari. Et puis cette nouvelle bouche, avec cette nouvelle langue, cette nouvelle salive, cette nouvelle odeur, cette nouvelle respiration… Je m’imprègne de toute cette nouveauté… je sens de drôles de frissons électriques parcourir mon corps.