Les nouvelles technologies ont bouleversé notre façon de communiquer et nos relations. De nos jours, les rencontres et les sentiments naissent derrière un écran. Et le désir aussi ! A tel point qu’aujourd’hui, on parle de sexualité virtuelle. Le site de rencontres extra-conjugales Gleeden a interrogé près de 10 000 de ses membres* afin de mieux comprendre l’importance du cybersexe dans leur relation adultère.

 

Mots crus susurrés au creux du smartphone, échange de photos explicites et autres appels du pied par écrans interposés ont bouleversé nos habitudes sexuelles. Avec internet est né le cybersexe, une pratique qui connait son âge d’or depuis l’essor des sites de rencontres. Et pour les infidèles, c’est surtout un moyen d’entretenir leur relation extra-conjugale. C’est du moins ce que montre la dernière étude de Gleeden.

 

Sur près de 10 000 membres du site interrogés, 69% admettent pratiquer le cybersexe avec leur amant(e) au moins une fois par semaine, tandis que 19% le font une fois par mois ou plus.

 

73% d’entre eux considèrent que le cybersexe est indispensable à l’entretien de leur relation extra-conjugale et s’envoient régulièrement des messages, photos ou vidéos à caractère sexuel. Des chiffres qui montrent à quel point la sexualité virtuelle a pris une place considérable au sein des relations modernes.

 

Sexe virtuel, plaisir réel ?

 

Mais peut-on réellement ressentir du plaisir par écrans interposés ? Il semble que oui ! Sur internet les barrières tombent. Derrière leurs écrans, les internautes peuvent se libérer de leurs complexes et réaliser leurs fantasmes. Ainsi, 91% des membres Gleeden interrogés déclarent que le cybersexe leur procure du plaisir.

Une infidélité virtuelle doit-elle être considérée comme une infidélité ? C’est la zone grise de ce nouveau type de relation.

 

Pas de doute, les nouvelles technologies ont bouleversé notre perception de la sexualité et des relations. Aujourd’hui une relation extra-conjugale peut être vécue tout aussi intensément derrière un écran. Un jour peut-être, le plaisir virtuel supplantera le plaisir charnel.

 

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