Entre thé à la menthe et Jacuzzi, étreintes osées et torides, Fifi, 42ans, nous raconte comment elle a pu s’évader le temps d’un déjeuner prolongé avec son amant.

J’avais envie de nouvelles sensations, ou plutôt, renouveller celles enfouies au creux de ma mémoire de coquine.
On se parlait depuis quelques semaines, et il avait le profil à la fois chameur, décidé et fiable. Pourquoi avais je confiance en lui? Peut-être grâce à sa voix suave et douce au téléphone.
Peut-être grâce au domaine professionnel commun. Peut-être ces jolies fossettes sur cette photo prise dans son autre vie.

Je voulais être étonnée, surprise de ce que mon épiderme pouvait me transmettre.
Je me voulais chatte, belle et lascive attendant mon amant.
Je le voulais audacieux, charnel, à poser ses mains partout.

J’arrive ainsi, dans ce joli écrin aux couleurs Nord africaine, je me coule dans mes habits de lumière, jolis dessous noirs montrant juste ce qu’il faut de mes taches de rousseurs.
Je m’allonge paresseusement sur les cousins, telle une favorite à la cour du sultan. Ultimes privations sensorielles, je me pose un banceau de feutrine sur les yeux, et m’inonde les tympans d’une mélodie de circonstance.

Commence alors l’attente érotique. Le coeur bat si fort qu’on pourrait l’entendre au dehors.
Est-ce lui, ces pas sur le palier? Ou nous dépose-t-on le thé marocain commandé?
Heureusement, le bougre est à l’heure et je perçois au travers des sons de mon ipod une porte qui s’ouvre, un sac que l’on dépose.
Le bout des doigts qui se hasardent sur mon front offert au ciel de lit. Le froissement de vêtements que l’on retire prestemment.
Le baiser déposé sur la tempe suivit d’un « Bonjour Fifi ».
La fragrance de son odeur musquée s’impose à mes narines. L’odeur est délicate, l’odeur me plait.
Je livre ainsi mon corps aux caresses d’un inconnu, suis je folle?
La suite me prouvera que mon instinct était le bon, que la douceur, la précision des gestes et des caresses auront eu raison de mon désir et fantasme brûllant de me livrer ainsi.
Dans un tourbillon de sensations, uniquement guidée par mes 4 sens restant , je me laisse emporter par le plaisir.
C’est également avec joie, que seules mes mains et ma bouche font connaissance avec ses contours. Mes yeux ne participent toujours pas à la fête.
Il me retire ces quelques cm de dentelles qui cachent encore mes parties les plus intimes, tandis que je cherche fébrillement à dégager son corps, qu’il semble avoir joli, de ces habits beaucoup trop serrés.

Une fois nus, c’est dans une valse de douceurs, de caresses, de baisers que nous nous enfonçons avec délectation dans les abîmes du plaisirs.
Mes mains, ma bouche me crient qu’il est bien celui qu’il prétendait être. Mais je brûle à présent d’une autre vérité. Il m’enlève délicatement le bandeau, et je laisse peu à peu la lumière envahir son corps.

Nous nous sommes passionnémment livrés l’un à l’autre, en toute transparance, cette fois, et l’orgasme qu’il m’a procuré sonnait comme la conclusion d’un scénario finement et intelligemment imaginé.

Oui, les gars de Gleeden, sont fantastiques pour peu que vous vous donniez la peine de les cerner. Osez vivre vos rêves au lieu de rêver votre vie et vos fantasmes !

Zhora-fifi, femme, 42ans, Région Wallonne BELGIQUE, membre depuis le 26 novembre 2012